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Communiquer : la clé du voyage !
Communiqez, parlez, demandez, informez-vous, ou croupissez !
Pour demandez où sont les chiottes, pour draguer, pour partager
parce que s'isoler plusieurs semaines mène à la folie, pour découvrir
plus la culture et en fait pour 10.000 choses de la vie n'hésitez
pas une seconde allez-y, communiquez ! Au Laos, si la France a colonisé
la 1° moitié du 20° siècle c'est bien du passé, n'espérez pas trop
avoir des laossiens bilingues en face de vous, d'autant plus qu'on
a pas vraiment de quoi être fier des massacres et de l'exploitation
opérée à cette époque : bref on reste en anglais. Pour communiquer
donc, nous avons une chose intéressante et redouté, surtout en France,
j'ai nommé : l'anglais. Certes, il ne reviendra pas en 3 jours mais
si vous trouvez rapidement de bons compagnons de voyage ça ira et
puis oh quoi, on est pas à l'école hein ! Pour ma part, cela faisait
7 ans peut-être que je n'avais pas parlé anglais à l'étranger, il
m'a fallu 4 semaines pour tenir des discussions durant des heures.
Il faut voir que, en évitant les généralités, un américain, anglais
ou australien aura la fâcheuse tendance à joindre un anglophone
pour parler de conneries donc pas de regrets et qui de plus est,
il n'y a pas de règles. Intégration et premiers
mots thaïs.
Vous êtes chez eux, pas chez vous. La moindre politesse sera peut-être,
en plus d'un sourire, de savoir comment dire bonjour/revoir et merci,
allez voilà :
- bonjour, au revoir, bonne nuit, bonne journée etc = Sawat Dee
Khrâ (garçon) / Khâ (fille)
- merci = Kop Khun Khrâ / Khâ (t'as toujours pas compris ? le Khâ
c'est si t'es une fille 'tention...)
Bon à mon avis ils s'en foutent les locaux mais bon ça mange pas
de pain alors en le faisant ça impose moins d'anglais et de domination
étrangère, alors c'est pas plus mal. Qui sait vous aurez peut-être
un prix ? Le langage des mains quand la situation
est desespérée avec les thaïs (souvent).
Allez je suis sûr que vous vous rappeler cette vieille émission
pour enfants intitulée "Mes mains ont la parole" ! Eh béh parfois,
avec les taïs, c'est pareil, et même je dirai souvent. Mais on s'comprend
et oui c'est si simple : en général on demande et puis en retour
on nous donne un chiffre, on paie, voilà de la com non ?
Plus c'est touristique et plus ça parle anglais mais voilà, sur
Chiang Dao ou autre, accrochez-vous pour trouver un bilingue. Là-bas,
une commerçante est allé chercher son copain le pharmacien afn qu'il
traduise notre discussion. On est à la cool ici les thaï sont plutôt
gentils, surtout pour quelques B (excusez, j'ai pas pu m'en empêcher).
J'ai croisé 2 français ne parlant que peu ou pas l'anglais, je dois
dire que ça relève de l'exploit mais croyez-moi ils étaient toujours
vivants et ils ont dû développé certaines facultés extrasensorielles
pour comprendre plein de choses et tout et tout.
Les rencontres.
La magie du voyage c'est vrai c'est de partager avec des allemands,
des israëliens, des australiens... enfin tout ce qu'on a sous la
main et là on voit que le monde est petit, que tout le monde est
pareil sur un bout de la planète ou l'autre et ça rapproche les
frontières. C'est un truc incontournable pour avoir les bons plans
de ces voyageurs et donner ses propres tuyaux. Bien sûr y'aura des
trous du cul et des pétasses comme partout, mais si vous allez aux
bons endroits et que vous avez un peu de jugeotte vous irez directement
frapper aux bonnes portes.
Entâmer une discussion est si simple en plus. Chacun à des milles
de son douillet lit, de quoi on a besoin si loin de ses racines
? En trouver d'autres, même temporaires et puis c'est la vie. Alors
on partage un bonjour, une bière, une cigarette, quelques tuyaux
ou un bus et finalement plusieurs jours de voyage et une chambre
et des beuveries ou des amitiés inoubliables et continuées au retour
voire. Non vraiment on fait pas dans le social c'est la mentalité
du routard de vivre simplement et partager et s'ouvrir au monde
:-) |
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